C'est sous le nom de Sainte- Anne de la Petite Rivière, à Goyave, qu'est fondée officiellement la paroisse en 1684. Elle est ainsi placée sous la protection de Saint-Anne. L'abondance des goyaviers présents le long d'une des principales rivières de la région donne la seconde partie du nom. Goyave est une terre de labeur. En 1780, elle compte 10 habitations sucrières. Elle est donc l'une des communes les plus touchées par la Révolution Française. Les incidents commencèrent après l'exécution sur la place publique d'un esclave de l'habitation la Rose. Il était à l'origine d'un complot avorté. Puis, le Comité Révolutionnaire décida la mise sous séquestre des exploitations, qui furent déclarées propriétés nationales. Cet épisode provoqua la fuite des planteurs. En 1802, lors de la révolte noire pour le maintien des libertés, le bourg et l'église sont incendiés. Amoindrie, Goyave passe sous la dépendance administrative et religieuse de Petit Bourg, jusqu'en 1827- date à laquelle le Baron des Rotours signe l'acte de séparation. En 1847, Jean- Baptiste Jammes, en est le maire. Décédé en 1857, il est inhumé sur l'habitation Champ d'Asile. Il est le grand-père du célèbre poète Francis Jammes. |